mercredi 19 janvier 2011

Non seulement possible, mais inévitable

From 14 June 2010 www.StemCellsandAtomBombs.blogspot.com: Not only possible, but inevitable

Lorsqu'on pense à la bombe atomique, ce sont souvent les États-Unis que l'on accuse, ou dont la prouesse scientifique impressionne. Les gens oublient fréquemment que l'équipe qui a rendu possible la bombe atomique rassemblait les gouvernements de trois pays et des scientifiques de nombreuses nationalités.
Le Canada a participé par ses précieuses ressources en uranium, et également en accueillant de nombreux scientifiques britanniques, qui étaient venus y poursuivre leurs recherches suite aux bombardements sur le Royaume-Uni. Les chercheurs britanniques eux aussi tentaient de développer la bombe atomique, et en 1940, avaient mis en place le comité MAUD, pour examiner la quantité critique d'uranium nécessaire à la bombe. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada, en course contre les nazis, ont coopéré pour fabriquer la bombe atomique en un temps record.  

James Chadwick n'est pas un nom que la plupart des gens associent à la bombe atomique. Il est devenu célèbre en 1935, quand il a reçu le Prix Nobel de physique, pour sa découverte du neutron en 1932. Si vous vous souvenez des cours de science du collège ou du lycée, vous vous rappellerez que les atomes sont constitués de protons, d'électrons et de neutrons. Or, jusqu'en 1932, on ne connaissait pas encore le neutron.

Treize années avant la fission de l'atome et la libération de sa terrible énergie, la plupart des scientifiques en savaient moins sur l'atome qu'un adolescent de 12 ou 15 ans aujourd'hui.

En tant que membre du comité MAUD, James Chadwick était proche d'un bon nombre des études concernant l'uranium. En décembre 1940, après avoir vu les résultats de certaines des recherches, il conclut :

"la bombe atomique n'était pas seulement possible, elle était inévitable. A partir de ce moment, j'ai du prendre des somnifères. C'était le seul remède."
Moins de cinq ans plus tard, les victimes de Hiroshima et de Nagasaki confirmaient la terrible prédiction de Chadwick.

Cette prédiction m'en rappelle une autre, que j'ai découverte lors de mes recherches à propos des cellules souches.

"Les spécialistes en neurosciences partout dans le monde s'accordent à dire que la réparation d'une colonne vertébrale endommagée n'est pas une question de possibilité, mais de temps."

Après avoir lu que la prédiction de Chadwick s'était réalisée après seulement 57 mois, je me suis précipité pour vérifier quand celle concernant la réparation des colonnes vertébrales endommagées avait été prononcée. Je n'en suis pas certain, mais on doit la première apparition documentée de cette déclaration à la Christopher and Dana Reeve Foundation, qui prône plus de recherche dans les domaines des cellules souches et des lésions de la colonne vertébrale. Malheureusement, elle date d'il y a 48 mois. 

D'après mes lectures, je ne pense pas que d'ici neuf mois, nous serons en mesure de dire "aujourd'hui, le monde est témoin de la puissance fantastique des traitements par cellules souches."

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