From 05 August 2010 StemCells&AtomBombs: Atomic lessons for stem cell funding
Dans mon dernier  post, gaspillage,  j'avais promis de proposer une solution alternative efficace pour financer,  administrer et organiser les recherches sur les cellules souches. C'est ce que  je vais essayer de faire aujourd'hui.
Je pense que la  plupart des gens ne voit pas les alternatives possibles à l'approche actuelle,  que l'on peut résumer comme cela. Prenez les fonds publics (vos taxes) et  divisez-les en petites sommes à répartir entre plusieurs universités et centres  de recherche privés différents. Les centres de recherche privés essaient alors  d'attirer des investisseurs privés pour réunir encore plus d'argent et les  universités collaborent avec les centres de recherche privés. Ce que j'écris  est-il vrai ? Regardez ce avec  quoi les "institutions" sont financées rien qu'en  Californie.
Mais comme il  est question de profits privés, personne ne veut partager ses informations.  Alors, tous les centres de recherche privés et les universités avec un certain  appétit pour les fonds publics (vos taxes) commencent à réclamer davantage de  fonds pour la recherche et nous, le public, en particulier ceux souffrant de  maladies pouvant être soignées par des cellules souches, ajoutons nos voix pour  demander plus d'argent. Quelquefois, le public s'implique même un peu plus en  essayant de réunir des dons qui seront de nouveau divisés en de petites parts  entre des entreprises privées qui ne coopéreront jamais parce que leurs  performances sont en jeu. 
Comme je  l'explique dans "gaspillage", ce n'est pas une critique du profit, ni de la  motivation du profit ni de n'importe quelle notion théorique concernant le libre  marché. J'illustre simplement un argument très important. Des fonds pas assez  importants, divisés entre plusieurs groupes n'ayant aucune raison de coopérer,  sont inefficaces et n'aboutiront pas plus à un traitement de GUÉRISON que si  nous prions le "Dieu Spaghetti". Vous  devez donc vous demander : quelle est ma super idée ?
Et bien, ce  n'est pas ma super idée. C'est une solution qui a fait ses preuves avec des  résultats attestés et qui montre qu'avec la somme d'argent appropriée et surtout  avec une organisation et une gestion correctes, il devient possible de réaliser  des choses qui semblent impossibles. Bienvenus à la classe d'anatomie pour le  financement des cellules souches.
Avant que je ne  me lance à écrire l'histoire complète du projet de la bombe atomique,  laissez-moi vous dire que ce n'est pas mon objectif. À la fin de ce post, je  vous donnerai de très bons liens si cela vous intéresse. Ce que je vais faire  c'est vous exposer les principales similarités et différences. Vous pourrez  ensuite juger si une organisation adéquate peut faire passer les cellules  souches de l'état de recherche à celle de traitement.
Ni les cellules  souches, ni les bombes atomiques ne sont des chimères :
Nous ne pouvons  pas éviter les maladies, pas plus qu'ils ne peuvent nier la création d'une bombe  atomique. De l'argent sans la science n'aboutira à rien. Quand les États-Unis,  l'Union Soviétique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Japon se sont  intéressés à la bombe atomique, il y avait déjà beaucoup de données  scientifiques derrière cette idée et les gouvernements de ces quatre pays ont  investi beaucoup de ressources pour essayer de convertir la science en bombe  atomique. La  Grande-Bretagne l'Allemagne États-Unis En 1943, le  Japon les  États-Unis 
Tout comme  aujourd'hui avec les cellules souches, beaucoup de la science pour la bombe  atomique était là, mais dans différents endroits. Jusqu'au financement du Projet  Manhattan par Roosevelt  en 1941, la  plus grande partie de la recherche était menée par le gouvernement (depuis 1939)  et des fondations privées finançaient la recherche dans des universités (tout  comme pour les cellules souches aujourd'hui) dans tous les  États-Unis le  Japon 
La recherche sur  les cellules souches est peut-être déjà beaucoup plus avancée que celle sur la  bombe atomique en 1941. En 1939, Enrico Fermi, physicien  italien réputé pour son travail de développement du premier réacteur nucléaire,  a déclaré "qu'il est peu probable qu'une bombe atomique existe, rien ne nous dit  que nous ne poursuivons pas une chimère." Si l'on  compare cela à la déclaration de Hans  Keirstead, éminent chercheur sur les cellules souches, dans laquelle il a  dit que les cellules souches pour les blessures sur la moelle épinière ne  sont pas une question de si, mais de quand en dénonçant toutefois un manque  de fonds, on ne peut que constater qu'un genre de Projet Manhattan appliqué aux  cellules souches permettrait de faire passer les thérapies de cellules souches  des laboratoires aux hôpitaux, encore plus rapidement que la création de la  bombe atomique.
Quand le Projet  Manhattan a été créé en 1941, il restait beaucoup de chemin à faire et beaucoup  de questions sans réponse. Se posait notamment le problème de la séparation de  l'isotope (séparer le bon uranium du mauvais), et celui du choix de la meilleure  méthode parmi les trois principales étudiées. Il fallait ensuite savoir si le  matériel fissible pour la réaction en chaîne devait être de l'uranium ou du  plutonium, si cela serait une bombe à fission ou à fusion. Ces problèmes ont  tous été résolus parce que tous les principaux acteurs agissaient ensemble et  coopéraient.
On entend  toujours parler de comment l'organisation, ou encore pire, l'organisation du  gouvernement étoufferait la recherche et l'innovation, mais en fait, ce n'est  pas vrai. Beaucoup de recherches et d'innovations diverses sur les cellules  souches sont en cours mais ce dont nous avons besoin est une solution pour  amener le meilleur de la recherche du laboratoire au lit d'hôpital et cela veut  dire accélérer le processus. Comme avec la bombe atomique, l'implication du  gouvernement, en fait le contrôle du gouvernement, a permis de s'assurer que les  scientifiques choisissaient les meilleures méthodes pour concevoir la bombe ;  ils ne pouvaient pas simplement débattre de la meilleure méthode. Ils avaient le  pistolet sur la tempe, parce que...
Il y avait/a la  guerre :
La  principale motivation Pologne que  l'Allemagne elle Roosevelt  savait très  bien que dans un futur proche, l'Amérique 
Sans compter les  maladies qui pourraient être SOIGNÉES par les thérapies par cellules souches en  plus des blessures de la moelle épinière, le nombre de personnes handicapées à  cause de cette condition (450 000 aux  États-Unis) dépasse celui des personnes américaines mortes pendant la  deuxième guerre mondiale. Deux cent mille de plus que les 250 000 vies  américaines qui pourraient avoir été perdues, selon certains,  si l'Amérique le  Japon en  Irak 
Le monde des  affaires ne devrait pas plus avoir une bombe atomique que les cellules  souches.
Des entreprises  privées ne devraient avoir aucun contrôle sur qui a droit aux traitements par  cellules souches, ni par des prix trop élevés ni par des contrôles de brevets.  Il ne s'agit pas d'un nouveau sirop pour la toux. Ces traitements changeront  fondamentalement la société, tout comme cela a été le cas pour la puissance  atomique, et le titulaire du brevet ne devrait pas décider qui peut se  soigner. 
Bizarrement, il  existe aussi des problèmes de brevet pour la bombe atomique. Leo Szilard,  physicien hongrois, disposait du brevet pour la réaction en chaîne nucléaire.  Justement ou injustement, cela a été simplement ignoré puisqu'on ne peut rien  imposer au gouvernement. Il aurait fallu un non-conformiste, comme l'est souvent  décrit Szilard, pour mettre en place cette idée mais, à la fin, Szilard n'a pas  pu réunir des fonds pour ce projet. Szilard n'a pas fait la bombe atomique,  c'est le gouvernement 
Les malades ne  seront pas à la merci d'entreprises privées qui décideront, puisqu'ils auront le  brevet, si une nouvelle thérapie par cellules souches entrera sur le "marché".  Est-il possible qu'un médicament pouvant sauver des vies ne soit PAS mis sur le  marché par des détenteurs de brevet privés. Voyez par  vous-mêmes.
Tamiflu et autres (vous trouverez  aussi des suggestions de fonds alternatifs)
La bombe existe,  les traitements par cellules souches non :
Quatre ans après  la mise en place du Projet des  États-Unis 
Où en  sommes-nous dans la recherche sur les cellules souches et combien de temps  reste-t-il avant d'arriver à un remède ? Même lorsque de nouveaux remèdes  semblent exister (voir "Des  nouvelles si bonnes que cela vous rendra malade"), ils sont loin d'être  couramment utilisés.
Je vais attendre  maintenant que quelqu'un me contredise et me prouve que laisser la recherche sur  les cellules souches dans des mains privées permettrait d'obtenir des remèdes  pour toute la population.
 
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